• AVANT DE LIRE J'ESPRER QUE TU AS FAIS UN PETIT TOUR SUR L'ACCEUIL >>>>>>>>>>>

    ET AUSSI QUE TU AS LUS LE PROLOGUE POUR COMMENCER :) >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

                                                            BONNE LECTURE

    Il faisait très sombre . Rusty sentait approcher quelque chose . Ses yeux de chaton s'ouvrirent    tout grand et il parcourut les broussailles touffues du regard. Il ne savait pas où il se trouvait , mais les odeurs étranges le poussaient à s'aventurer plus loin encore dans l’obscurité. Les gargouillements de son ventre lui rappelèrent qu'il avait faim. Les parfums alléchants de la forêt lui chatouillèrent les narines. Aux relents moisis de l'humus se mêlait le fumet appétissant d'un petite bête poilue .

     

     Soudain, un éclair gris passa en trombe à sa hauteur . Rusty s'immobilisa, l'oreille aux aguets. Sa proie se cachait au milieu des feuilles, à moins de quatre pas. Il savait que c'était une souris : il entendit le tempo rapide d'un cœur minuscule. Il déglutit pour faire cesser les gargouillis de estomac . Sa faim allait bientôt être satisfaite.

     Il se plaqua lentement au sol, prêt à passer à l'attaque. Puisque le vent soufflait vers lui, la souris n'avait pas pu sentir sa présence. Rusty vérifia une dernière fois où se trouvait le rongeur, prit son élan est et bondit en soulevant en tourbillon de feuilles.La petite bête fila vers un trou pour se mettre à l'abri. Mais le chaton s'était déjà jeté sur elle. Il cueillit l'animal sans défense du bout de ses griffes acérées et le lança assez haut . Sa proie retomba sur le sol couvert de feuilles, sonnée mas vivante. Elle tenta de s'échapper, sans succès. Il l'envoya à nouveau dans les airs, un peu plus loin cette fois : la souris parvint à faire quelques pas avants qu'il la rattrape.

     Un bruit retentit soudain tout près de lui. Rusty balaya la forêt du regard : la bête en profita pour échapper à ses griffes. Quand le chat se retourna, il la vit disparaitre  dans l'obscurité entre les racines enchevêtrées d'un arbre.

     Furieux , Rusty renonça à la poursuivre. Il tourna sur lui-même, les yeux flamboyant de colère , pour trouver l’origine du vacarme qui avait fait fuir sa proie. Le tintement continua, de plus en plus familier.

    Rusty ouvrit les yeux. La forêt avait disparu. Il était bien au chaud dans une cuisine a l'atmosphère confinée, roulée en boule dans son panier. Le clair de lune qui entrait par la fenêtre projetait des ombres sur le sol lisse. Le bruit ? C'était celui des croquettes versées dans sa gamelle.  Le chaton leva la tête et posa le menton sur le rebord de sa corbeille.

    Son collier le démangeait. Dans son rêve, il avait senti l'air frais caresser sa fourrure, d'habitude comprimée par la lanière de cuir. Rusty roula sur le dos et savoura le songe quelques instants. Il sentait encore le fumet de la souris. C'était la troisième fois depuis la pleine lune qu'il faisait le même rêve, et le rongeur lui avait toujours échappé. Il se lécha les babines. L'odeur fade de ses croquette s'imposait peu à peu. Ses maîtres remplissaient toujours son bol avant d'aller se coucher.

    Les effluves insipides remplacèrent le parfum entêtant de son rêve. Mais comme la faim continuait à lui chatouiller l'estomac, Rusty s'étira pour chasser le sommeil de ses membres et traverser la cuisine à pas feutrés jusqu'à son dîner. La nourriture lui sembla sèche, sans saveur. Le chaton se força à en avaler encore une bouchée. Puis il abandonna sa gamelle et sortit par la chatière, dans l’espoir que l'odeur de la verdure raviverait les sensations de son rêves.

    Dehors, la lune brillait. Une pluie fine tombait A la lumière des étoiles, Rusty remonta l'allée jusqu'au fond du jardin bien entretenu, le gravier froid et pointu sous es pattes. Il fit es besoins sous un gros buissons aux feuilles vertes et luisantes, chargé de fleurs pourpres. Leur parfum douceâtre lui fit plisser le nez. 

     Ensuite, l'animal se percha sur un des poteaux de la clôture qui entourait son jardin. C'était un de ses endroits préférés : il donnait directement sur les maisons voisines, mais aussi sur la forêt verte et touffue, au-delà de la barrière.

    La bruine avait cessé. Derrière Rusty, le gazon tondu à ras chatoyait au clair de lune ; de l'autre côté de la palissade, les bois étaient plongés dans l'ombre. Le chaton tendit le cou pour flairer l'air humide. Sous son épaisse fourrure, sa peau était à l'abri de la pluie et du froid, bien que son pelage roux fût constellé de gouttes scintillantes.

     Il entendit ses maîtres l'appeler une dernière fois à la porte de derrière. S'il rentrait maintenant, il serait accueilli par des caresses et des mot affectueux puis invité dans leur lit bien chaud où il se pelotonnerait aux creux d'un genou en ronronnant.

    Cette fois il résista.

     L'échine du chat se hérissa soudain. Là-bas, quelque chose bougeait. Il se sentait épié. Rusty scruta les arbres. Impossible de voir ou de flairer quoi que ce soit dans l'air nocturne chargé d'arômes boisés. Il se releva et planta ses griffes dans le poteau pour s'étirer, les pattes tendues, le dos rond. Il ferma les yeux pour humer encore une fois les alentours. Le parfum plein de promesse le poussait à s'aventurer dans le noir. Il s'accroupit une bref instant, les muscles bandés. Puis il sauta dans les hautes herbes de l'autre côté de la clôture du jardin. Lorsqu’il toucha le sol, la clochette de son collier tinta dans le silence de la nuit.

    " Où tu vas comme ça ? " miaula une voix familière derrière lui.

    Le chaton roux leva la tête. Un jeune matou noir et blanc s'était juché sur la barrière avec maladresse.

    "Salut, Ficelle ! " lança Rusty.

    Le nouveau venu ouvrit grand les yeux de couleur d'ambre :

    " Ne me dis pas que tu vas dans la forêt ?

    - Juste pour jeter un coup d’œil, se défendit-il, mal à l'aise.

    - Ne compte pas sur moi pour t'accompagner ! C'est trop risqué ! " L'animal fronça le nez d'un air dégoûté. " Prosper y est allé, une fois "

     Il indiqua d'un mouvement de la tête la maison où vivait leur aîné, quelque palissade plus loin.

    " Ce bon gros matou ? Ça m'étonnerait ! s'esclaffa Rusty. Il n'a quasiment pas quitté son jardin depuis son passage chez le vétérinaire. Il ne sait que manger et dormir .

    - Si , je t'assure. Il avait même attrapé un rouge-gorge !

    - Eh ben , si c'est vrai, c'était avant le véto. Maintenant , il se plein que les oiseaux l'empêchent  de dormir.

    - De toute façon, poursuivit Ficelle, indifférent à son ton méprisant, Prosper m'a dit qu'il y a des tas d'animaux dangereux là-bas. Des chats sauvages énormes qui dévorent des lapins vivants au petit déjeuner et qui se font les griffes sur les os !

    - Je vais juste jeter un coup d’œil. Ça ne seras pas long.

    - Je t'aurais prévenu ! " grogna son ami.

    Il tourna le dos à Rusty et sauta de la clôture dans son jardin.

    Le chaton roux s'assit dans l'herbe grasse, de l'autre côté de la barrière. Il se lécha nerveusement l'épaule en se demandant s'il y avait du vrai dans les racontars de Ficelle. Le mouvement d'un minuscule animal attira soudain son attention. Il le regarda détaler sous un roncier.

    D’instinct , Rusty s'aplatit contre le sol. Il se glissa à pas lents à travers les broussailles. Les oreilles dressées les narines dilatées, l’œil fixe, il s'avança vers la petite bête. Maintenant il la voyait bien : assise parmi les branches épineuses, elle grignotait une grosse graine - une souris.

     Le félin fléchit les pattes arrières, prêt à bondir. Il retenait son souffle pour empêcher sa clochette de sonner. Son cœur battait la chamade. Encore mieux que dans ses rêves ! Un bruit de feuilles et de brindilles piétinées le fit sursauter. Trahi par le tintement de son grelot, il vit sa proie disparaître ventre à terre dans le taillis le plus touffu du roncier.

     Immobile , Rusty balaya du regard les alentours. Il aperçut la pointe blanche d'une épaisse queue rousse qu dépassait d'un massif de fougère en face de lui. Il flaire ne forte odeur inconnue... celle d'un carnivore, pas de doute, mais ni chien ni chat. Captivé, Rusty en oublia la souris et observa avec curiosité la touffe de poils orangés. Il voulait voir ça de plus près .

     Tous les sens en éveil , il se mit en chasse. C'est alors qu'il l'entendit. Le son, lointain et étouffé venait de derrière lui. Il tourna la tête pour mieux l'écouter. Des bruits de pas ? se demanda-t-il sans interrompre sa progression, les yeux fixées sur l'étrange fourrure rousse. Dans son dos, le bruissement s'enfla , devint une vraie cavalcade. l comprit qu'il était en danger. Trop tard.

     Heurté de plein fouet, il fut projeté dans un bouquet d'orties . Il gigota en poussant des cris aigus pour se débarrasser de l'assaillant agrippé à son dos. Son adversaire se cramponnait à lui, y sentait des dents pointues lui érafler le cou. Il se démenait comme un beau diable pour se dégager, en vain. L'espace d'un instant, il crut que tous était perdu. Puis il se figea. Pris d'une inspiration subite, il se laissa tomber sur le dos. Il savait d'instinct ce qu'il risquait en exposant la peau fragile de son ventre, mais il n'avait pas d'autres solution.

     Il eut de la chance : la ruse sembla fonctionner. Il entendit son agresseur pousser un râle , le souffle coupé. Rusty parvint à se libérer et s'élança vers la maison sans un regard en arrière.

     Un bruit de course l'avertit que l'autre animal lui donnait la chasse. Les griffures le brûlaient , pourtant il préféra faire demi-tour et combattre plutôt que se lasser encore sauter dessus.

    Il s’arrêta en dérapage contrôlé, se retourna et affronta son poursuivant.

     C'était un autre chaton, au pelage gris ébouriffé, au large museau et aux pattes robustes. Impressionné par les épaules puissantes qu'il devinât sous cette fourrure soyeuse , Rusty eut le temps de reconnaitre l'odeur d'un mâle. Puis son assaillant, surpris par sa volte-face le percuta violemment et s’effondra, hébété.

     Le chaton roux tituba sous le choc, le souffle coupé. Il retrouva vite son équilibre cependant, et fit le gros dos, le poil hérissé, bien décidé à se jeter sur le matou... La bête s'assit alors sur son arrière-train en se léchant un patte avant, tous agressivité évanouie.

     Rusty éprouva une étrange déception. Les nerfs tendus à craquer, il était prêt au combat

     " pas ma, dis donc ! lança gaiement l'animal. Tu te défends bien, pour un chat domestique ! "

     Un moment, le chaton resta sur ses gardes. Mais se rappela la force qu'il avait sentie dans le pattes de son adversaire, il se détendit :

     " Et je t'affronterai encore,s'il  le faut ! gronda-t-il.

        -Moi, c'est Nuage Gris, reprit le matou sans se soucier de ses menaces. Je suis un apprenti du Clan du Tonnerre, futur guerrier. "

     Rusty garda e silence Il ne comprenait rien à ce que le félin au nom étrange lui racontait, mais il sentait que le danger était passé. Pour cacher sa perplexité, il lissa à grands coup de langue les poils ébouriffés se son poitrail.

     "Qu'est-ce qu'un chat domestique comme toi fabrique dans la forêt ? Tu ne sas pas que sais prudent?

     -Si tu es le plus grand péril qui me guette, alors e crois que e m'en sortirai ! " bluffa Rusty.

     Nuage Gris le considéra un instant, les sourcils froncés.

     "Oh ! Ne crois pas ça ! Si tu tombes sr un chasseur expérimenté, il peut t'infliger des blessures qui te ferons passer l'envie de revenir. "

     Un  " chasseur " ? Un frisson de peur parcourut le dos de Rusty.

     "Quoi qu'il en soit, je n'ai aucun intérêt à te battre, ajouta son assaillant en se mordillant un patte Tu ne fais partie d'aucun Clan, c'est évidant.

     -D'aucun Clan ??. Répéta Rusty interloquer.

     

     Nuage Gris poussa un soupir.

     " Tu as surement entendu parler des quatre tribus qui se partagent les terrains de chasse des environs ! 'appartiens à celle du Tonnerre. Nos ennemis essaient toujours de nous voler notre gibier. Le Clan de l'Ombre surtout, eux ils sont si féroces qu'ils t'auraient taillé en pièces sans hésiter. "

     Il feula avec colère et reprit :

     " Nos guerriers les empêchent de pénétrer sur notre territoire pour capturer des proies qui nous reviennent de dort. Quand mon entraînement sera terminé, e serai tellement puissant qu'ils trembleront devant moi. Il n'oseront même plus nous approcher ! "

     Rusty plissa les yeux. Il s'agissait sans doutes des chas sauvages dont lui avait parlé Ficelle ! Ils vivaient à la duré, chassaient pour se nourrir, se disputaient la moindre parcelle de viande. Pour-tant , le chaton n'avait pas peur. En fat, il lui était difficile de ne pas admirer l'assurance de son adversaire.

     " Alors tu n'es pas encore guerrier ? lui demande-t-l.

     - Pourquoi , tu l'as cru ? ronronna Nuage Gris avec fierté avant de secouer son large museau soyeux. Eh bien non, et loin Il faut d'abord que je termine mon apprentissage. Les petit ne commencent à s'entrainer qu'a l’âge de six lunes. Aujourd’hui , c'est ma première sortie en tant que novice.

     - Pourquoi ne pas plutôt te chercher des maîtres et une maison bien douillette ? Ta vie serait bien plus facile. Il y a des tas d'hommes qu voudrait d'un chaton comme toi. Il te suffirait de te percher ben en évidence et de prendre l'air affamé un jour ou deux..

     - Tout ça pour des croquettes desséchées et une pâtées infecte, merci bien! Chat domestique, ce n'est pas une vie ! Les Bipèdes les mènent à la baguette ! Manger des choses insipides, faire ses besoins dans une boîte et ne sortir que si on vous y autorise ? Jamais ! Ici, ont vit dans la nature, en tout liberté. On va où ont veut, quand ont veut. "

     Il conclut sa tirade par un feulement triomphal avant d'ajouter, malicieux :

     "Tant qu'on n'a pas gouté à la viande de souris, on ne sait pas ce que c'est la vie. Tu en as d"déjà mangé ?

     -Non, avoua Rusty, sur la défensive. Jamais.

     -Alors tu ne peux pas comprendre ! Tu n'es pas né en liberté. Le sang des guerriers ne coule pas dans tes veines, tu n'as jamais senti le vent dans t'es moustaches. Ça fait une sacrée différence. Les chats de ville ne sauront jamais ce qu'ils perdent. "

     Rusty se rappela les sensations de son rêve : " Ce n'est pas vrai ! " s'écria-t-il , indigné.

     L''animal ne répondit pas. Il suspendit soudain sa toilette, une patte en l'air, et renfla .

     " Des chats de mon Clan ! souffla-t-il. Tu devrais filer. S'ils te surprennent à chasser sur notre territoire, ça ne va pas leur plaire ! "

     Rusty regarde autour de lui, perplexe. Il ne décelait aucune odeur suspecte. Mais le ton pressant de Nuage Gris fit hérisser sa fourrure.

     " Vite ! Sauve-toi ! "

     Il se prépara à bondir dans les buissons sans savoir de quel côté venait le danger. Trop tard ! Un miaulement menaçant s'éleva derrière lui:

     " Que se passe-t-il ici ? "

     Rusty, fit volte-face : une grande femelle grise, majestueuse, sortait du sous-bois/. Elle était magnifique, malgré son museau zébré de poils blancs et sa vilaine balafre en travers ses épaules. Son pelage soyeux brillait d'un éclair argenté au clair de lune.

     " Étoile Bleue ! "

     A coté de lui, l'apprenti s'aplatit contre le sol, les yeux plissés. Il s'inclina encore plus bas quand un matou à la belle robe mouchetée d'or pénétra lui aussi dans la clairière.

     "Tu ne devrais pas être si près de la ville, Nuage Gris ! grogna le mâle avec colère, en le foudroyant du regard.

      -Je sais , Cœur de Lion, je suis désolé " , répondit-il les yeux aisées.

     Rusty se tapit lui aussi, ventre au sol, les oreilles frémissantes Ces félins était baignés d'une aura de force qu’il n’avait jamais vue chez ses voisins de ville . Et si Ficelle avait dit vrai ?

     "Qui est-ce ? " demanda Étoile Bleue.

     Le chaton tressaillit quand elle posa sur lui un regard perçant. Il se sentit soudain encore plus vulnérable

     "Il est inoffensif, s'empressa d'expliquer Nuage Gris. Il ne fait partie d'aucun Clan, c'est un simple chat domestique. "

     Un simple chat domestique ! Irrité, Rusty tint cependant sa langue. La femelle, qui avait surpris son regard furieux, fronçait les sourcils : il détourna la tête.

     "Voici Étoile Bleue, le chef de on Clan ! lu souffla l'apprenti. Et Cœur de Lion, mon mentor : c'est lui qui m'entra^ne à devenir un guerrier.

     -Merci pour les présentations ", jeta froidement le matou

     Sa compagne fixait toujours Rusty.

     " Tu te bats bien pour un chat domestique", déclara-t-elle.

     Les chatons échangèrent un regard interloqué. Comment pouvait-elle le savoir?

     " Nous vous surveillions, continua-t-elle, comment si elle avait lu dans leurs pensées. Nous nous demandions comment tu te débrouillerais avec un intrus, Nuage Gris. Tu l'as attaqué avec bravoure. "

     Le  novice parut enchanté du compliment.

     "Relevez-vous ! leur ordonna-t(elle, les yeux posés sur Rusty. Toi aussi, chat domestique. "

     Il se redressa aussitôt et soutint calmement le regard D’Étoile Bleue.

     "Tu as ben réagi. Nuage Gris est plus fort que toi, mais tu t'es servi de ta tête. Et tu lui as fais face quand l t'a poursuivi. Je n'avais jamais vu un chat des villes montrer autant de courage, avant toi."

     Il parvint à incliner la tête pour la remercier, surpris par ces félicitations inattendues. Le plus étrange restait à venir.

     "Je me demandais comment tu te débrouillais ici, loin du territoire des Bipèdes. Nous patrouillons souvent sur nuons frontières, et je t'ai vu de nombreuses fois fixer la foret, assis au bout de ton jardin. Voilà qu'enfin tu as osé te risquer dans les bois, poursuivit-telle, pensive. Tu sembles avoir un don naturel pour la chasse. Et des yeux perçants. Tu aurais attrapé cette souris si tu avais hésité moins longtemps

     -Ce... C'est vrai ? " balbutia Rusty.

     Cœur de Lion intervint. Il parlait avec déférence mais sur un ton pressant.

     " Voyons, Étoile Bleue, ce n'est qu'un chat domestique. Il ne devrait pas chasser sur le territoire de notre Clan. Qu’il retourne ses chez Bipèdes !

     - Retourner chez mes bipèdes ? " rétorqua Rusty, agacé.

     Les paroles de la chatte l'avaient transporter  de fierté dire qu'elle l'avait remarqué, qu'elle avait été impressionnées par ses capacités !

     " Je suis juste venu attraper quelques souris. Je suis sur qu'il y en a assez pour tout le monde. "

     Étoile Bleue s'était tournée vers le chasseur pour lui répondre. Elle fit soudain volte-face. Ses yeux étincelaient.

     " Il n'y en a jamais assez, cracha t-elle. Si tu n'étais pas si bien nourri, si ta vie n'était pas si douilette, tu le saurais ! "

     Cette brusque flambée de colère déconcerta Rusty, mais l'expression atterrée de l'apprenti suffit à lui faire comprendre qu'il avait parlé bien trop librement. Coeur de Lion s'avança au côté de son chef. Les deux guerriers se penchèrent sur lui,  menaçants. Sous le regard sévère d'Etoile Bleue, toute la fierté du chaton s'évanouit.

    Ils n'avait pas a faire de bon vgros chats domestiques, mais à des felins affamées, qui n'allait pas tarder à achever ce que Nuage Gris avais commencé.

     

     

     

     


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  • "Alors ? " Cracha Etoile Bleue, dont le museau n'était plus qu'à un souffle du sien.

      Coeur de Lion, qui dominait Rusty de toute sa hauteur, resta silencieux. Les oreilles couchées en arrière, l'impertinent se recroquevilla sous le poids du regard du chat jaune. Il n'en menait pas large.

     " Je ne suis pas une menace pour votre Clan, gémit-il, tremblant sur ses pattes.

     -Quand tu nous voles notre gibier, si, rétroqua t-elle. Tu as toute la nourriture qu'il te faut chez toi. Tu chasses uniquement pour le plaisir. Alors que pour nous, c'est une question de vie ou de mort. "

      Frappé par les paroles de la reine guerrière, il comprit soudain sa fureur. Rusty cessa de trembler, se redressa et pointa les oreilles en avant. Il plongea son regard dans celui de la chatte :

      "Je n'y avais jamais réfléchi. Je suis désolé, déclara-t-il sur un ton solennel. Je ne chasserai plus ici. "

      Etoile Bleue relâcha son dos hérisser et fit signe à son compagnon de reculer.

      " Tu n'es pas un chat domestique ordinaire ", observa-t-elle.

      Les oreilles de Rusty tressaillirent : Nuage Gris avait poussé un soupir de soulagement. Il remarqua le ton approbateur de la chatte et vit qu'elle lançait à Coeur de Lion un regard entendu. Leur connivence l'intrigua. Que disent les deux chasseurs ?


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  •                                                           PROLOGUE

     

    - Seul le courage pourra les sauver .. -

     

    Depuis des générations , fidèles au lois de leurs ancêtres , quatre clans de chats sauvages se partagent la forêt . Mais le clan du Tonnerre court un grave danger , et les sinistres guerriers de L'Ombre sont de plus en plus puissants .

    En s'aventurant un jour dans les bois , Rusty , petit chat domestique , est loin de se douter qu'il deviendra bientôt le plus valeuraux des guerriers...

     

    Tome 1 ( Retour à l'état sauvage )


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  •                        BONJOUR ET      BIENVENUE

     

             Ici , je recopierez chaque chapitre de chaque livre de la guerre des clans .

            Pour ce qui ne le trouve pas , ou ne veulent pas l'achetez , c'est pour vous

            Que je crée ce blog . Allant du Tome 1 au Tome 6

    Du cycle 1 au cycle 3 et même , ( si je le trouve )

            Le Hors Série !

     

    Vous verrez , c'est une superbe histoire !

     

    PS : Grand merci à MadTsunder qui m'as beaucoup aider yes Vous pouvez trouvez c'est blogues ici : http://inmywonderland.eklablog.com/ et http://inmyhead.eklablog.fr/ .

     

                                         Bonne Lecture


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